En ce beau samedi de novembre, nous étions une vingtaine à participer à une journée durant laquelle nous avons travaillé nos voix et la technique sous sa houlette de Judith Charron.
Après les habituels exercices pour réveiller le corps, nous avons exploré, de façon très ludique, les muscles et organes sollicités pour le chant.
C’est ainsi que nous sommes, par exemple, montés dans un train à vapeur
Les "blocages"
Puis, nous avons défini nos « blocages » et la manière de « débrancher » notre cerveau conscient pour solliciter plus d’énergie.
Les nouveaux exercices étaient une fois de plus surprenants (notamment le fantôme).
Nous avons ainsi exploré les émotions, l’intention…
Et notre voix s’est mise à créer des couleurs.
Notre imagination a été très sollicitée.
Les vocalises ont glissé sans effort.
Notre voix a changé : elle a gagné en ampleur et en douceur. Nous avons alors réalisé qu’en travaillant ensemble, concentrés sur une paille virtuelle qui ferait des bulles dans un verre tout aussi virtuel, nos voix finissaient naturellement par s’harmoniser sur une note commune, sans que nous l’ayons consciemment cherchée.

Chanter en soufflant dans la paille virtuelle (extrait)
Pour bien chanter, il faudrait pouvoir « éteindre son cerveau ».
Ce qui est difficile lorsqu’on doit suivre une partition.
Explorer les émotions par la voix
Lors de la seconde partie, nous avons constaté combien l’intention influence profondément le chant.
Ainsi, chanter est devenu un jeu : nous laissions notre intention guider notre voix et partions à la découverte des émotions qu’elle pouvait exprimer.
Travaillr le souffle
En traînant notre barque imaginaire, nous avons dompté notre souffle.
La pelote de laine est venue renforcer l’exercice 😉
Des pratiques inattendues, mais ô combien efficaces !
Dormi non piangere
Dans cette partie, nous avons appliqué ce que nous avions appris sur un morceau que nous travaillons actuellement.
Après avoir défini notre « bloc de pierre », maintenant, nous peaufinons et nous ciselons notre chant.
En exagérant les traits des émotions, nous travaillons l’intention. En mettant en relief certains mots ou syllabes et en laissant le rythme guider notre expression, nous établissons une complicité entre notre intention et notre voix.
En conclusion
Arrivés à la fin de notre exploration du chant, nous avons établi :
Une cohérence expressive – nos mots, notre rythme et nos émotions commencent à s’harmoniser.
Une présence vocale plus vivante – la voix devient consciente, intentionnelle et expressive.
Une complicité entre intention et voix – ce que nous pensons ou ressentons se reflète clairement dans le chant.
Un lien entre émotion et rythme – les émotions que nous voulons transmettre s’alignent naturellement avec le rythme et l’accentuation.
Même si nos paroles ne sont pas toujours comprises (langue étrangère), notre intention peut leur donner tout leur sens.
